Betrügerischer Anruf?

Vor ein paar Monaten hatte ich hier auf einen zur Publikation in der AS vorgesehenen Entscheid des Bundesgerichts hingewiesen (BGE 6B_184/2017 vom 19.07.2017). Diesen Entscheid hat Katia Villard nun etwas näher unter die Lupe genommen (Villard, L’astuce dans l’escroquerie à l’assurance privée, commentaire de l’arrêt du TF 6B_184/2017 du 19 juillet 2017 (destiné à la publication), in: sui-generis 2017, S. 303).
Villard kritisiert die (zu) extensive Auslegung des Arglist-Begriffs. Hier ihr Abstract:

Le 19 juillet 2017, le Tribunal fédéral a confirmé la condamnation pour tentative d’escroquerie d’un assuré qui avait effectué, par téléphone, une fausse annonce de sinistre à son assurance casco. Ce faisant, notre Cour suprême admet qu’en matière d’escroquerie à l’assurance privée un simple mensonge oral peut déjà être constitutif de tromperie astucieuse au sens de l’art. 146 du code pénal suisse. La présente contribution a pour objectif de discuter du raisonnement du Tribunal fédéral et de montrer que la conclusion à laquelle ce dernier parvient témoigne d’une interprétation par trop extensive de la notion d’astuce.