Wes Brot ich ess …

Erneut pfeift das Bundesgericht ein kantonales Obergericht (diesmal Genf) zurück, das sich – einem schweizweit zu beobachtenden Trend folgend  – in erster Linie als Schatzmeisterin der Kantonsfinanzen zu sehen schien (BGer 6B_357/2015 vom 16.09.2015).

Es erinnert an den Grundsatz der Kostentragung durch den Staat:

Rappelant le principe selon lequel la responsabilité de l’action pénale incombe à l’Etat (Message du 21 décembre 2005 relatif à l’unification du droit de la procédure pénale, FF 2006 1311 ad art. 434 P-CPP, 1313 ad art. 437 P-CPP et 1314 ad art. 440 P-CPP), il a relevé que le législateur avait prévu des correctifs pour des situations dans lesquelles la procédure était menée davantage dans l’intérêt de la partie plaignante ou lorsque cette dernière en avait sciemment compliqué la mise en oeuvre (cf. art. 432 CPP) [E. 2.1]

Nicht zulässig war im vorliegenden Fall, die Entschädigung von CHF 5,000.00, welche einer beanzeigten Person in einer Nichtanhandnahmeverfügung zugesprochen wurde, der Privatklägerschaft aufzuerlegen (; s. dazu schon meinen früheren Beitrag sowie BGE 139 IV 45):

Dans un arrêt récent destiné à la publication, le Tribunal fédéral a restreint la portée qu’il convenait de donner à l’ATF 139 IV 45 et exposé pour quels motifs cet arrêt ne trouvait pas application dans la configuration du cas d’espèce (arrêt 6B_810/2014 du 18 août 2015 consid. 1.2). Ainsi, la partie plaignante qui succombe devant l’autorité de recours n’a pas à supporter l’indemnité des frais de défense du prévenu lorsque la décision attaquée est une ordonnance de classement ou de non-entrée en matière (E. 2.2).

Wie hoch wäre die Entschädigung wohl gewesen, wenn von Anfang an der Kanton hätte zahlen müssen?