Entgleister Strafrichter

In einem Strafverfahren in der Waadt wurde ein Urteil vom Berufungsgericht wegen wesentlicher Verfahrensmängel („ces violations crasses“) kassiert. Bei der Neubeurteilung hat sich der vorsitzende Richter, der für diese Mängel verantwortlich zeichnete, wiederum in einer Weise verhalten, die m.E. ernsthafte Fragen über sein Verständnis der Rechte der Verteidigung und seine eigene Funktion aufwirft. Das Bundesgericht versetzt ihn nun in den Ausstand (BGer 7B_723/2025 vom 20.11.2025):

À cela s’ajoute le comportement passé du Magistrat intimé qui, durant l’audience du 13 avril 2023, a abondé dans le sens du Ministère public en restreignant la liberté de parole du défenseur du recourant lors de sa plaidoirie en lien avec ses réquisitions de preuve. Ce comportement apparaît d’autant plus singulier que le Magistrat intimé a demandé au défenseur du recourant de ne pas plaider le contenu des pièces dont la production était requise avant que les réquisitions de preuve en question fussent écartées par le Tribunal correctionnel sans examen sérieux, au motif que celles-ci seraient „sans pertinence“ (cf. avis de la direction de la procédure des 14 février et 13 mars 2023, pièces 545 et 558 du dossier cantonal [art. 105 al. 2 LTF]) [E. 2.5.3, Hervorhebungen durch mich].

Das tönt tatsächlich krass. Ein Einzelfall ist es aber nicht.