Prüfung der Entlassung durch Verwaltungsbehörde

Nach einem neuen zur Publikation in der AS vorgesehenen Urteil des Bundesgerichts, ist es weder konventions- noch verfassungswidrig (Art. 31 Abs. 4 BV, Art. 5 Ziff. 4 EMRK), wenn eine Verwaltungsbehörde zur Prüfung nach Art. 62d StGB zuständig erklärt wird (BGE 6B_603/2012 vom 14.02.2013). Dies gilt selbst dann, wenn wie im Kanton Freiburg vor dem Gang an ein Gericht noch eine zweite Verwaltungsbehörde dazwischengeschaltet wird:

Dans le cadre de l’examen prévu à l’art. 62d al. 1 CP, le canton de Fribourg a aménagé une voie de recours devant une autorité judiciaire, soit la Cour administrative du Tribunal cantonal, qui dispose d’un plein pouvoir d’examen en fait et en droit (cf. art. 77 et 95 al. 3 du Code du 23 mai 1991 de procédure et de juridiction administrative du canton de Fribourg (CPJA; RS/FR 150.1). Par conséquent, les garanties conventionnelles et constitutionnelles déduites des art. 31 al. 4 et 5 par. 4 CEDH sont assurées par l’accès à cette juridiction et ne sont pas en soi violées pour le seul motif qu’une autorité administrative (le SASPP) se prononce en première instance cantonale. Il est vrai que la décision du SASPP n’est pas directement attaquable devant la Cour administrative du Tribunal cantonal mais doit préalablement faire l’objet d’un recours devant une autorité administrative, soit la Direction de la sécurité et de la justice. Un tel aménagement des voies de droit est susceptible dans certaines circonstances d’être à l’origine d’une durée de traitement peu compatible avec le délai d’une année posé par l’art. 62d CP, qui implique qu’une autorité judiciaire puisse s’être prononcée. Cet aménagement ne saurait toutefois en lui-même être déclaré non conforme. Il s’ensuit que le grief tiré d’une violation de l’art. 62d al. 1 CP doit être admis, l’arrêt attaqué annulé et la cause renvoyée à l’autorité précédente pour qu’elle reprenne la procédure (E. 3.2.3).

Die Vorinstanz war anderer Meinung, hat dadurch aber gemäss Bundesgericht Art. 62d StGB verletzt. Zum Entscheid kam es übrigens nur, weil die Beschwerde der Staatsanwaltschaft, die am Verfahren vor den Vorinstanzen nicht teilgenommen hatte, zugelassen wurde.

Der Betroffene hatte übrigens im Februar 2011 um seine Entlassung ersucht. Inzwischen sind zwei Jahre vergangen und das Verfahren ist noch immer nicht abgeschlossen. Damit ist nicht nur klar, dass die jährliche Prüfung ad absurdum geführt wird, sondern auch dass die auf Verfassungsebene garantierte unverzügliche Beurteilung nicht allzu Ernst genommen werden darf.